Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 17

Je n’aime pas les coiffeurs bavards.
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Mentez-vous les uns les autres …

Les définitions de l’art sont nombreuses et souvent confondues avec celles de la création.
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La pérennité n’est qu’un désir

Si je me permets de donner un avis, c’est parce qu’il disparaîtra dans les nimbes du néant qui est le véritable espace de la vie et de la mort.
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Une biche était poursuivie

Une biche était poursuivie, Continuer la lecture

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Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 16

J’aime IMOUZER du KANDAR !
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Mes goûts sur les films

Si j’avais pu en faire un seul :

– Mon oncle d’amérique (Alain RESNAIS).

Ici, pour le cinéma, Alain RESNAIS a choisi le fonctionnement du cerveau humain…
pas mon préféré mais celui que j’aurais aimé faire.

Les films à voir absolument :

– 2001 l’odyssée de l’espace (Stanley KUBRICK)
Parce que : les singes …

– 8 et 1/2 (Federico FELLINI)
Parce que : le cinema …

– Alphaville (Jean-Luc Godard)
Parce que : la liberté ? …

– Aguirre la colère de dieu (Werner HERZOG)
Parce que : l’ambition …

– Amarcord (Federico FELLINI)
Parce que : je me souviens …

– Annie Hall (Woody ALLEN)
Parce que : le couple …

 Apocalypse now (Francis Ford COPPOLA)
Parce que : sa vision du coeur des ténèbres …

– Arizona Dream (Emir KUSTURICA)
Parce que : la poésie …

– Au hasard Balthazar (Robert BRESSON)
Parce que : la bête parmi les hommes …

Barberousse (Akira KUROSAWA)
Parce que : le don pour les autres …

 Blade Runner (Ridley SCOTT)
Parce que : qu’est-ce que la vie ? …

– Blow-up (Michelangelo ANTONIONI)
Parce que : la vérité est cachée …

– Blue Velvet (David Lynch)
Parce que : j’ai pris sa violence en Moi…

– Contes de la lune vague après la pluie (Kenji MIZOGUCHI)
Parce que :  Kabuki …

– Coup de torchon (Bertrand TAVERNIER)
Parce que : je ne m’en lasse pas …

-Cria Cuervos (Carlos SAURA)
Parce que : seuls les enfants rêvent vraiment …

– Cris et chuchotements (Ingmar BERGMAN)
Parce que : victimes et bourreaux …

– Dans la ville blanche (Alain TANNER)
Parce que : devenir un lieu …

– Dans ses yeux (Juan José CAMPANELLA)
Parce que : la pensée est un regard …

– De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites (Paul Newman)
Parce que : la sérénité vient de soi…

– Elisa, mon amour (Carlos SAURA)
Parce que : le père …

– Festen (Thomas VINTERBERG)
Parce que : le discours du fils… 

– Hana-bi (Takeshi KITANO)
Parce que : l’amour …

– Husbands (John CASSAVETES)
Parce que : la lassitude …

– Il était une fois dans l’ouest (Sergio LEONE)
Parce que : la vengeance …

– Interiors (Woody ALLEN)
Parce que : la famille …

– Jeremiah Johnson (Sydney POLLACK)
Parce que : la vérité de la nature …

– Kaos (frères TAVIANI)
Parce que : une petite fille descend une dune …

– Kill Bill (Quentin TARANTINO)
Parce que : western extrème-oriental …

– L’ami américain (Wim WENDERS)
Parce que : Lemy Caution …

– L’Ange exterminateur (Luis BUNUEL)
Parce que : le troupeau …

– L’arrangement (Elia KAZAN)
Parce que : le dégoût de soi …

– L’évangile devant Saint Mathieu (Pier Paolo PASOLINI) 
Parce que : la démesure …

– L’Homme qui aimait les femmes (François TRUFFAUD)
Parce que : l’époque où on se rapprochait sans méfiance …

– L’île nue (Kaneto SHINDO)
Parce que : nos « vas et vient » …

– La forteresse cachée (Akira KUROSAWA)
Parce que : l’humour …

– La garçonnière (Billy WILDER)
Parce que : c’est du Wilder …

– La fille de Ryan (Davis LEAN)
Parce que : les traces de pas sur le sable, et puis le vent…

– La grande bellezza (Paolo Sorrentino)
Parce que : amère lucidité dans la splendeur de l’été romain…

– La horde sauvage (Sam PECKINPAH)
Parce que : tout change, même le bon vieux temps …

– La ligne rouge (Terrence MALICK)
Parce que : rêve ou réalité …

– La nuit du chasseur (Richard LAUGHTON)
Parce que : l’enfance …

– La poursuite impitoyable (Arthur PENN)
Parce que : c’est l’amérique …

– L’enfance d’Ivan (Andrei TARKOVSKI)
Parce que : l’enfance définie tout …

– Le Christ s’est arrêté à Eboli (Francesco ROSI)
Parce que : Il regarde les paysans …

– Le Cirque (Charlie Chaplin)
Parce que : Les ouistitis sur l’équilibriste…

– Le conformiste (Bernardo BERTOLUCCI)
Parce que : le conformisme est un salut, main levée, bras tendu …

– Le Mépris (Jean-Luc GODARD)
Parce que : l’erreur …

– Le Roman d’un tricheur (Sacha GUITRY)
Parce que : c’est tout lui …

– Le salon de musique (Satiajit RAY)
Parce que : le temps efface tout …

– Le voyage en Italie (Roberto ROSSELLINI)
Parce que : le néoréalisme italien …

– Les ailes du désir (Wim WENDERS)
Parce que : si on avait des ailes, ce choix s’imposerait …

– Les sept samuraïs (Akira KUROSAWA)
Parce que : le code et l’honneur …

– Orange mécanique (Stanley KUBRICK)
Parce que : la société …

– Padre Padrone (frères TAVIANI)
Parce que : esclavage en famille …

– Pickpocket (Robert BRESSON)
Parce que : il a changé le cinéma …

– Profession Reporter (Michelangelo ANTONIONI)
Parce que : on ne peut jamais s’oublier soi-même …

– Providence (Alain RESNAIS)
Parce que : la psychanalyse …

– Pulp Fiction (Quentin TARANTINO)
Parce que : c’est fou …

– The big Lebowsky (frères COEN)
Parce que : ils ont pissé sur son tapis …

– The look of silence (Joshua Oppenheimer)
Parce que : qui est responsable des coupable ?

– The servant (Joseph LOSEY)
Parce que : maître et esclave … dans quel ordre ?

– Un air de famille (Cédric KLAPISCH)
Parce que : la classe moyenne française …

– Une femme sous influence (John CASSAVETES)
Parce que : la folie et son environnement …

– Voyage à Tokyo (Yasujiro OZU)
Parce que : parents-enfants …

Les bons films qu’on oublie à tort de conseiller :

 Bound (Andy WACHOWSKI)

– Cinq pièces faciles (Rob RAFELSON)

– Don’t Come Knocking (Wim WENDERS)

– Edvard Munch (Peter Watkins)

– Escalier C (Jean-charles TACCHELLA)

– Gangs of New York (Martin SCORCESE)

– Gladiator (Ridley SCOTT)

– Gloria (John CASSAVETES)

– Hero (Zhang YIMOU)

– Il était une fois en amérique (Sergio LEONE)

– Il était une fois la révolution (Sergio LEONE)

– Innocence (Lucile HADZIHALILOVIC)

– Kagemusha (Akira KUROSAWA)

– La fenêtre d’en face (Ferzan OZPETEK)

– La guerre du feu (Jean-Jacques ANNAUD)

– La ruée vers l’or (Charlie CHAPLIN)

– La Isla minima (Alberto Rodriguez)

– La Salamandre (Alain TANNER)

– L’appartement (Gilles MIMOUNI)

– L’arbre aux sabots (Ermanno OLMI)

– L’avventura (Michelangelo Antonioni)

– Le bon, la brute et le truand (Sergio LEONE)

– Le dernier des Mohicans (Michael MANN)

– Le dernier tango à Paris (Bernardo Bertolucci)

– Le désert rouge (Michelangelo Antonioni)

– Le Juge et l’Assassin (Bertrand TAVERNIER)

– Le labyrinthe de Pan (Guillermo del TORO)

– Le poulpe (Guillaume NICLOUX)

– Le privé (Robert ALTMAN)

– Le secret des poignards volants (Zhang YIMOU)

– Le seigneur des anneaux 1 2 3 (Peter JACKSON)

– Le temps des gitans (Emir KUSTURICA)

– Les charognards (Don MEDFORD)

– Les Duellistes (Ridley SCOTT)

– Les invasions barbares (Denys ARCAND)

– Les Valseuses (Bertrand BLIER)

– Little big man (Arthur PENN)

– Los Olvidados (Luis BUNUEL)

– MASH (Robert ALTMAN)

– Mean streets (Martin SCORCESE)

– Meurtre d’un bookmaker chinois (John CASSAVETES)

– Milagro (Robert REDFORD)

– Missouri Breaks (Arthur PENN)

– Mon nom est personne (Tonino VALERII)

– Nos meilleures années (Marco Tullio GIORDANA)

– Nosferatu (Friedrich Wilhelm MURNAU)

– Paris Texas (Wim WENDERS)

– Parle avec elle (Pedro ALMODOVAR)

– Pelle le conquérant (Bille August)

– Pierrot le fou (Jean-Luc GODARD)

– Rebellion (Masaki Kobayashi)

– Sexe, mensonge et video (Steven SODERBERGH)

– Stromboli (Roberto ROSSELLINI)

– Sur mes lèvres (Jacques AUDIARD)

– Taxi Driver (Martin SCORCESE)

– The grand Budapest hôtel (Wes Anderson)

– Trois couleurs Rouge (Krzysztof KIESLOWSKI)

– Un jour sans fin (Harold RAMIS)

– Un, deux, trois (Billy WILDER)

– Un singe en hiver (Henri Verneuil)

– Vol au dessus d’un nid de coucou (Milos FORMAN)

– Voyage au bout de l’enfer (Michael CIMINO)

– Willie boy (Abraham Polonsky)

– Witness (Peter WEIR)

– Zatoïchi (tous les)

Les films bizarres que j’ai adorés :

Brasil (Terry GILLIAM) 
Parce que :  expérimental …

– Element of Crime (Lars Von TRIER) 
Parce que : deviné que c’était lui, mais c’est pas grave …

– El Topo ( Alejandro JODOROWSKY)
Parce que : mystique …

– Hellzappopin (H.C. POTTER)
Parce que : burlesque

– J’irai comme un cheval fou (Fernando ARRABAL)
Parce que : manger son ami mort pour le garder en soi …

– La citée des enfants perdus (Jean-Pierre JEUNET)
Parce que : la photo, les idées …

Music Lovers (Ken RUSSEL)
Parce que : l’exubérance …

– Salo ou les 120 journées de Sodome (Pier Paolo PASOLINI) 
Parce que :  le pouvoir de ce pouvoir …

– Sin City (Robert RODRIGUEZ)
Parce que : Mickey Rourke …

– Théorème (Pier Paolo PASOLINI)
Parce que :  le pouvoir du sexe …

Une question de vie ou de mort (Michael Powell)
Parce que : charme britanique …

Les films visibles seulement dans ma mémoire :

– La constante (Krzysztof ZANUSSI)
Une scène : un jeune mathématicien veut démontrer à ses camarades que tout est calculable. Pour démonstration, il décrit sa stratégie et monte et descend à volonté dans l’échelle sociale par la politique.
Scène finale : il est maçon. Sur un échafaudage il scelle une pierre de voûte au dessus d’une vieille ruelle. Un ballon passe en bas, les pas précipités et la voix d’un enfant se rapprochent … la pierre échappe au maçon.

– Le rebelle (King VIDOR)
Une scène : Un architecte s’oppose à ces phrases :
« Qu’est la société ? Nous. L’homme n’existe que pour servir les autres. L’homme qui refuse de se soumettre doit être éliminé ».
« La valeur d’une oeuvre est collective, chacun doit se soumettre aux goûts de la majorité ».

Scène du début du film : l’architecte est montré de dos, immobile comme sa croyance en lui-même et les promoteurs qui tentent de le convaincre de s’adapter au goût commun passent devant la caméra.

 Les noces (Andrzej WAJDA) 
Une scène :  huit-clos où l’on pressent le futur partage de la Pologne devant les tiraillements entres politiques, artistes et paysans. Scène finale : pour échapper quelques instants à l’atmosphère pesante (le mariage d’un prince), deux femmes sortent dans le parc pour discuter. Derrière elles un bruissement  de feuilles, elles se retournent, la caméra s’approche du bruit : un cerf majestueux contemple les femmes. Fin.

Les films navrants :

Parce que : RIEN …

– Brice de Nice (James HUTH)

– La plage (Danny BOYLE)

– la tour montparnasse infernale (Charles NEMES)

– Nouvelle France (Jean BEAUDIN)

– Taxi 2, 3 et 4 (Gérard KRAWCZYK)

– Vercingetorix (Jacques DORFMANN)

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L’île nue

L'ile nue de Kaneto SHINDO

L’ile nue de Kaneto SHINDO


Musique de Hikaru HAYASHI – MAJUSCULE + CLIC pour écouter en lisant
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ἀποκάλυψις (Apocalypse)

Un jour de grand soleil le voile s’est levé

pour montrer à l’enfant la révélation.

Le voile fut enlevé sur l’intelligence des hommes

ce fut la révélation
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A ceux qui ont la bougeotte et aux autres

Beaucoup changent d’activité, de vie, de pays, dans le seul but de se procurer des sensations neuves. Continuer la lecture

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Juger le passé ?

Lors d’un repas un ami affirma qu’il ne faut pas juger ses parents car on n’a pas tous les éléments qui ont forgé leurs décisions.
Généralement, derrière une prise de position comme celle-ci, c’est l’émotion personnelle qui parle.
J’aurai donc été intéressé de savoir s’il s’agissait de gommer d’éventuels problèmes avec ses parents (le passé) ou de s’absoudre de ceux avec ses enfants (le futur).
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65 ans après

C’est lourd du ciment, du sable et des cailloux. Continuer la lecture

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Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 15

Se tourner vers nos rêves nous protégerait de l’erreur ?
Même pas ! Continuer la lecture

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Je ne suis rien du tout

Au bout d’une impasse du quartier des Chartrons, deux dames peignent. Continuer la lecture

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08/08/2008 Caresse de la nature

08/08/2008 14h30 : Quartier Saint-Michel à Bordeaux le vent se lève.
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Les dos de la poussière

De face et dans le discours nombreux sont les guerriers de la vie,
des maréchaux d’empire soulignant leurs victoires sous des étendards mal définis.

A l’heure de l’au revoir, lorsqu’on prend la peine de se retourner,
leurs dos sont des dos de vaincus, de pauvres gens,
oui, un vent siffle à nos oreilles : pour nous tous c’est la justice de la défaite et de la mort.
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Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 14

Je n’espère même pas dormir,
alors je pense à ma bibliothèque restée là-bas.
Et cette absence me fait prendre conscience
que lire l’inconnu m’ennuie.
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Réflexions sur le film « DANS LA VILLE BLANCHE »

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Ne vous inquiétez pas … je veille

Terrible orage aujourd’hui, vous l’avez vaguement entendu Continuer la lecture

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La guerre des mondes

Bordeaux … quartier du bassin à flot.
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Promesse non tenue

Nous sommes quatre, on s’assoie et je dis : « J’espère que ça sera bon, en tout cas la vue est somptueuse.
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Nostalgie linguistique

Périgord, terre de l’étrange dès que l’étrange est amusant. Continuer la lecture

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Pourquoi écrire cette lettre ? – Acte 4/4 (fin)

ETERNEL RETOUR DE L’OUBLI

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Pourquoi écrire cette lettre ? – Acte 3/4

ETERNEL RETOUR DU BONHEUR

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Pourquoi écrire cette lettre ? – Acte 2/4

ÉTERNEL RETOUR DE LA SOLITUDE

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Pourquoi écrire cette lettre ? – Acte 1/4

ETERNEL RETOUR DE L’IMAGINAIRE

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La beauté, un voile seulement

En lisant les commentaires des blogs littéraires, je vois qu’il y a les pour et les contres :
– expliciter un peu ce qu’on ressent (il est de bon ton de ne pas être polémique … esprit français de ne pas se découvrir ou anglosaxonnerie positive à tout prix ?)
– ou seulement dire que c’est beau (il semble que cela fait plaisir).

La beauté … parlons-en !
On pourrait par exemple exprimer ce que cette beauté a mis en mouvement.

Il y a un sujet qui m’intéresse : La beauté, un voile seulement derrière lequel une beauté se cache (Nietzsche).

Le sujet, c’est bien la recréation de l’œuvre par celui qui la découvre.
La beauté n’existe pas intrinsèquement, dire « c’est beau » n’a finalement aucun sens si on n’en donne pas un.
Le but n’est pas de découvrir ce qu’il y a derrière le voile (bien que …) mais d’exprimer ce que l’on y imagine et faciliter avec nonchalance et sans espoir particulier le terrain de la recréation.
L’émotion seule selon moi est un demi échec, s’il n’y a pas création, décision, connotation, analyse connexe, geste … , oui : une coupable passivité pas très éloignée de l’indifférence ou du mensonge.

Crainte que l’auteur ne se dévoile ? Pas du tout ! Sachons faire la différence entre la beauté proposée et la réalité dévoilée qui ne concerne que l’histoire, vraie cette fois – mais n’est-ce pas un détail lorsque l’on cherche la poésie du monde ?

Parc de Versailles (78)

Parc de Versailles (78)

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Les mystères de la bière d’abbaye

L’autre jour, sortie de concert et direction le pub.
Après avoir écouté TAKE FIVE de Dave Brubeck, un ami se surprend lui-même en disant : c’était PARFAIT ne trouvez-vous pas ?
Le troisième larron buveur de bière, un musicien, éclate de rire et je suis déjà dans mes pensées …
car je n’imagine moi non plus aucune amélioration possible à ce tempo envoûtant … subodorant toutefois que cela ne montrait que mes limites.

Sans pitié, le musicien donne une double précision sur ce que veut dire PARFAIT en occident :
« Aimes-tu Dieu ? »
Non
« Aimes-tu Take Five ? »
Oui
« L’un est parfait et l’autre exprime la douleur, la joie, la vibration … ce pourrait être en ré mineur !
Ce sont ces imperfections que tu aimes … la perfection que tu imagines dans la succession des notes n’est qu’un leurre d’artiste.
De toutes façons tu ne pourrais aimer la perfection, elle n’est pas humaine ».

Et moi, appréciant la Grimbergen sur ma lèvre, dodelinant du chef, examinant où cette conversation nous mènerait (fort tard),
je comprenais seulement maintenant pourquoi les jeunes disent « COOL » et non « PARFAIT » …
je décidais avant qu’il ne soit trop tard que je laisserai là ma voiture.

Lorsqu’on goûte vraiment aux mystères de la bière d’abbaye,
on rentre à pied,
on dit bonsoir aux statues qui nous indiquent le chemin
et un grand merci à la lune.

Grand théâtre de Bordeaux

Grand théâtre de Bordeaux

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Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 13

Eternelle navigation entre le Nord et le Sud, entre le haut et le bas. Continuer la lecture

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Et pourquoi pas un poème tout simple

Si l’on gardait Continuer la lecture

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Première octaine

C’est la fin du discours : comme une orange abîmée lancée très fort contre un mur par un gamin mal élevé, la MARSEILLAISE éclate et tous les spectateurs éclaboussés par le vert-de-gris et les cuivres, se dressent congestionnés, ivres d’Histoire de France et de Pontet-Canet.
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Naissance d’un sous-marinier

L’accoucheur tient le bébé par les jambes. Continuer la lecture

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Farenheit 451

Lily

Lily


Lily !

Si tu entends ces lignes c’est que nous avons réussi – que nous n’avons pas vécu pour rien.

L’ordinateur de notre groupement secret t’a choisie malgré tes trois ans. Ainsi, après des mois de recherches cybernétiques, cela nous a conduits à une quête identique à celle des tibétains dans l’ancien temps : trouver leur futur Dalaï Lama.
Les dangers furent multiples mais nous avons trompé la vigilance des totalitaires.
Ne t’étonne donc pas qu’un indien au Nom de Torero t’ait remis en mains propres ce colis. Les timbres et faux filigranes ne retracent pas le voyage du paquet et ne sont là que pour protéger ce Monsieur Belmonte.

Dans la réalité, le colis a été transporté par des cachalots du Monde du bout du monde … oui, des cachalots dressés par un vieux de notre association qui à présent est en prison pour avoir lu des romans d’amour. C’est son Neveu d’Amérique pourtant traqué à son tour qui a terminé le travail.

Nous avons depuis des années missionné auprès de toi une taupe (pardon pour ce terme d’espionnage) – une femme à l’identité si bien cachée que sa mission officielle est de faire des trous dans la peau des gens.
N’aie pas peur, et sache que dans l’ancien monde, cette femme aurait pu être douce comme une mère.
Mais c’est ainsi, et c’est pourquoi nous luttons.

Ce colis contient donc un livre que nous n’avons pas réussi à décrypter et c’est cette femme qui est chargée de te le lire.
Il parle d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler.

A présent, tu es notre guide pour trouver d’autres solutions pour notre monde, tu es celle qui SAIT.
Plus tard et plus forte, dans le désert légué de notre ignorance, tu pourras enlever ton masque et laisser s’accomplir ton destin.

Une dernière chose à te confier, le message de notre ordinateur pour toi LILY :
« Lit lit – Lit lit – Lit lit – Lit lit – Lit lit – Lit lit – Lit lit – Lit lit – Lit lit – … ».

UN CLIC sur LUIS SEPULVEDA

Dans le désert de Zagora (Maroc)

Dans le désert de Zagora (Maroc)

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Imbroglio …

Ceux qui ne s’aiment pas eux-mêmes sont-ils ceux qui se sont compris ?

Faible soutien que celui des professionnels du psy. qui leur expliquent qu’ils ont vu bien pire !

En cherchant bien, on trouve une réflexion de l’homme qui a peint la Joconde : « On ne peut aimer ou détester une chose qu’après l’avoir comprise. »
Certainement, il confondait comprendre et connaître ou alors ce fut dit sans amour ni haine.

Et puis il y a l’autre, celui qui s’appelle Personne – lui, j’ai l’impression qu’il a voulu aider : « Comprendre, c’est oublier d’aimer. »
Ah ! Jubilations de la recherche sans état d’âme ! – Celle-là même qui nous apporte les phrases terribles.

Lumière à Merzouga

Lumière à Merzouga

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Des signes vus du ciel …

Les signes NAZCA vus du ciel nous impressionnent.

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Décision … commune ?

Départ. Continuer la lecture

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Soirée musicale sur une péniche parisienne

LE SITE AQUATIQUE : elalamein.free.fr Continuer la lecture

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La mort de la mère … oct 91

Premier Octobre 1996

Ma nièce, Continuer la lecture

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Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 12

Ce réveil anxieux alors que l’univers dormait ! Pourquoi ce ressenti ?

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Frédéric Nietzsche

A présent que je sais que sur une île déserte, il ne faut emmener que soi-même, c’est sans honte que je vous avoue que son ZARATHOUSTRA, dans ce contexte – au fond de ce puits – représenterait les étoiles, l’ensemble du monde visible.
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Première treizaine

    Je pourrais,cousant tes paupières avec une aiguille, te priver du spectacle de l’univers, et te mettre dans l’impossibilité de trouver ton chemin ; ce n’est pas moi qui te servirai de guide.

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Publié dans Isidore DUCASSE | Laisser un commentaire

Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 11

    Ah ! cette petite cour derrière l’épicerie avec la chaise longue qui tourne autour du palmier selon les ombres de la journée. Des murs lépreux couverts de fleurs brésiliennes, une fontaine sans eau et le divin thé marocain sur un guéridon de zéliges.

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Publié dans Imouzer du Kandar, Lui, c'est quelqu'un. | Marqué avec | Laisser un commentaire

Première dizaine

    Je puis avouer mes fautes ; mais, non, les rendre plus graves par ma lâcheté.

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Publié dans Isidore DUCASSE | Laisser un commentaire

Cinquième douzaine

    Regrets éternels, comme vous durez peu !
    La beauté est grecque. Mais l’idée quelle est grecque est moderne.

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Publié dans Fernando PESSOA | Laisser un commentaire

Quatrième douzaine

    Lorsque je considère combien réel et véritable est, pour le fou, le contenu de sa folie, je ne peux que tomber d’accord sur l’essence de cette déclaration de Protagoras, pour qui « l’homme est la mesure de toute chose ».
    Il n’y a pas de normes. Tous les hommes sont une exeption à une règle qui n’existe pas.

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Publié dans Fernando PESSOA | 4 commentaires

Méthode universelle

Penser, c’est mettre quelque chose qui n’existe pas en mouvement.
Ensuite, pourquoi s’arrêter ici plutôt qu’ailleurs ?

Et puis il est amusant de constater que ce sont ceux qui changent le plus souvent d’avis qui cherchent le plus à influencer les autres.
Ils sont certainement emportés par la passion de la nouveauté.

Enfin, comment arrêter de penser ?
Alors là, c’est très simple, tout le monde le sait : il suffit d’agir.

Signalétique urbaine – Bordeaux parking du quai des marques

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La calligraphie

Pour Halim (Professeur de Calligraphie) que je ne connais pas.

J’imagine que tout écrivain se relit un jour. Selon son tempérament, il est alors ému, fier, honteux et parfois il modifie vainement sa pensée pour une nouvelle édition; pour se survivre.

D’autres, certainement nombreux découvrent dans cette lecture un étranger. Parfois, ils ne se comprennent plus.

Quelle réaction avoir sinon un sourire, lorsqu’ils s’aperçoivent qu’UN est mort en eux et qu’il attend les autres ?

Sont-ils submergés par le désarroi lorsqu’ils constatent que le premier des mots : « JE », ne désigne qu’un lieu de passage qui se désavoue aussitôt par l’intellect ou par l’oubli ?

Que représente la calligraphie mon cher Halim ?

Pour moi, à cette heure, elle est fondamentale en tant que possibilité de prendre acte de quelque chose d’important … mais je n’en apprendrai jamais la technique car jamais je ne jugerai que des mots la méritent.

Nous autres, animaux habillés, mammifères bavards, devons trouver autre chose que les mots.

Les calligraphes nouveaux, mentalement préparés, seront-ils les premiers à s’en occuper?… à décrire sous forme de poésie musicale la valeur des pages blanches de notre vie et la valeur des pages rapidement écrites.

Les anciens calligraphes, eux, continueront à écrire la pensée de Dieu.

Frise d’une medersa à Fes (Maroc)

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Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 10

Je suis retourné en France une dizaine de jour. Ce petit voyage me laisse dans un constat étonnant. Continuer la lecture

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Par pitié ! Juste une seule certitude…

L’humanité n’aura donc jamais la paix !
N’aurons-nous donc jamais un seul choix facile ?

Alors qu’il me semblait raisonnable de dire, comme Nietzsche mais dans un autre sens : « Soyons fidèles à la Terre »,
alors que les termes mêmes d’écologie ou de développement durable ne désignent plus une bande d’illuminés qui traient des chèvres en s’en mettant sur les chaussures,
alors que des gouvernements de pays à l’altitude moyenne de 2,71 m commencent à construire des digues,
alors que de construire des usines de dessalement d’eau de mer semble être une question de vie ou de mort…

hier, à la télévision, un professeur Nimbus annonce sans état d’âme : « Le soleil détruira la terre dans 1 milliard d’années (environ) avant de se détruire lui-même dans 4 milliards d’années (avec certitude). La science saura au XXIème siècle comment, avec quelles technologies, l’humanité quittera la planète ».

Je repensais à ce type, fervent catholique, qui me disait il y a longtemps : « Vous êtes un pessimiste ! Si Dieu nous a créés, c’est qu’il y a une solution, la terre devenue invivable nous partirons ailleurs ! ».

Comment ? Et pourquoi ?
Comment, une espèce qui se préoccupe si peu des individus (qui sont une charge) et du présent, peut-elle se préoccuper autant de l’humanité dans un avenir lointain ?

Une histoire de cerveau reptilien, de réflexe sexuel ?

J’ai tellement de réponses !

Trouvé sur le WEB : http://webiologie.free.fr/fin.html

Vignes à Chablis

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Troisième douzaine

En ce qui concerne la sensibilité, quand j’aurai dit que j’ai toujours aimé être aimé et jamais aimé moi-même, j’aurai tout dit.

Les sociétés sont menées par des agitateurs de sentiments et non par des agitateurs d’idées.
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« La passion du Christ », de Mel Gibson

Très forte polémique sur ce film : antisémite, fondamentaliste, la plus longue torture jamais contée, abrutissant, violent, inhumain, pub réservée aux convertis, videoclip exaltant le martyre.
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