Eternelle navigation entre le Nord et le Sud, entre le haut et le bas.
Encore une fois arrivé sur ce promontoire du Kandar
d’où la vallée d’Imouzer, ce vert pâle du printemps, m’apparaît magnifique…
tout comme cette cime, cause des battements de mon coeur,
qui resplendit, vue de ma fenêtre, lorsque je suis en bas…
Et la réalité qui vient de ce symbole (à dire vrai c’est le contraire),
je ne peux la décrire que sur la table collante de l’épicerie de Kader
où les vieux parlent français lorsque je suis présent (respect mutuel)
et où les jeunes parlent en arabe de l’Europe convoitée…
Comme la liberté est proche et facile quand on a un ennemi !
Et combien floue est son image à présent, combien difficile !
Si floue et si lointaine qu’on peut la croire belle.