ETERNEL RETOUR DE L’IMAGINAIRE
Je dois de suite préciser que l’histoire m’a échappé.
Habituellement, l’écriture automatique ne fonctionne que sur quelques lignes que je découvre ensuite avec incompréhension.
Mais voilà, un grain de sable a tout fait dérapé :
je m’étais promis il y a un an et demi de t’écrire une carte postale pour ton anniversaire.
J’ai acheté la carte (une photographie de Monpazier) … les arcades vues de la halle.
En bas à droite était écrit : LE PERIGORD.
Est-ce le ciel d’un bleu d’acier ? La carte fut écrite mais jamais envoyée.
Que dire sur une carte ?
Et puis un jour, comme s’il s’agissait d’une punition pour promesse non tenue, l’encre a noirci le papier avec des éléments que le hasard fournissait.
Mais j’ai de la volonté !
Le sujet, comme la carte postale, resterait le PERIGORD (unité de lieu),
la phrase de ma soeur : « Bindhu est malheureuse » l’unité de temps – car le malheur est intemporel.
Et surtout, considérer le malheur comme un objet que l’on manipule, qu’on renverse, dont on se lasse – puis que l’on range comme une composante essentielle de sa vie.
Bon anniversaire BINDHU !