De face et dans le discours nombreux sont les guerriers de la vie,
des maréchaux d’empire soulignant leurs victoires sous des étendards mal définis.
A l’heure de l’au revoir, lorsqu’on prend la peine de se retourner,
leurs dos sont des dos de vaincus, de pauvres gens,
oui, un vent siffle à nos oreilles : pour nous tous c’est la justice de la défaite et de la mort.
Et notre vie, comblée par la poussière de la réalité est ainsi faite
de victoires impossibles,
de celles que personne ne peut remporter,
de celles qui habilitent à vivre.
Un trés beau texte, aussi une autre interprétation des dos,
« Que laisses-tu derrière toi ?
Le silence
Que cherches-tu devant toi ?
Un mirage »
Virages (Bernadette Delage/lutin)
Les hommes rêvent de connaître le bonheur et la réalité mais ne peuvent atteindre ni l’un ni l’autre.
(Blaise Pascal)