Lorsque l’on connaît le pouvoir de notre imagination
on choisit son canapé et on oublie la vie qui nous pesait
et cette vie, ancienne blessure, ne fait plus mal
sauf d’avoir fait mal.
Alors nous subissons nos morts en pure perte
car notre vitalité nous ranime dans notre éternité.
Admettre que tout ce qui se produit
ne se produit qu’en nous,
admettre que tout ce qui se termine
ne se termine qu’en nous ou avec nous.
Notre imagination nous oblige d’entendre
et ce bruit peut être le bruit de nos frayeurs
lorsqu’on est enfant…
Il peut aussi être le bruit de notre enfance
lorsqu’on est très vieux.
Toujours notre vitalité nous ranime dans notre éternité.
Et notre âme intime à qui nous n’infligeons plus aucune croyance,
et notre ennui à qui nous n’accordons plus aucune insatisfaction,
et puis cette route vide de ne plus rien sentir,
et alors cette dernière peur qui nous surprend, celle du sommeil de l’univers.
« Notre imagination nous oblige d’entendre », oui rien n’est plus bruyant que cette imagination, inutile de changer de pièce, inutile de changer de position, elle nous habite, nous sommes sa maison et autant cohabiter en bonne intelligence avec elle, car elle aura toujours le dessus.
mais pourquoi avais je oublié ce blog …
égarée quelque temps sur ce fouillis face book
ce poème est plus qu’un poème il est la vérité celle qu’on met parfois longtemps à découvrir ou à admettre
pourtant elle mène je crois vers la sérénité
P.S – Vos photos sont magnifiques de netteté
Merci Lutin et Adeline. En relisant, je ne sais pas exactement de quoi je voulais parler (ce n’est pas très clair). Par contre, je réfute LA VERITE … elle aussi est en nous (Admettre que tout ce qui se produit ne se produit qu’en nous,). Ce peut être cela le mystère de la vie.