Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 30

Le mot BEAUTE couvre les choses qui n’existent pas,
mais mes pas sur le Kandar sont bien réels,
sentir comme on regarde,
penser comme l’on marche,
écouter comme on a peur.

Le mot beauté couvre ces choses
en échange du plaisir qu’elles me donnent.

Et l’étrangeté de ces choses
c’est de rester belles
car elles restent inconnues dans l’inexistence et l’oubli,
afin d’être toujours vues pour la première fois,
unique condition de leur beauté.

Le mot plaisir couvre l’émotion de nos pas
nous faisant oublier l’éternelle nouveauté du monde.

Gorge dans le Djebel Tazzeka

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2 réponses à Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 30

  1. lutin dit :

    Je reviens relire rien que pour cela

    « sentir comme on regarde,
    penser comme l’on marche,
    écouter comme on a peur »

    puis aprés il y a l’étrangeté de l’esprit qui comme les intempéries à sa propre fonction d’érosion

  2. maisoublanco dit :

    Oui : penser comme l’on marche … on fatigue toujours trop tôt.

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