Un an à Imouzer du Kandar – Histoire 29

Il y a fort longtemps, alors que je pensai ne rester qu’un an,
je me posai la question : « Pourquoi suis-je ici et non ailleurs ? ».
Etre vivant quelque part, c’est avoir trouvé l’endroit
où pouvoir porter les rêves du monde.

Ne pas être ici, à Imouzer,
c’est être dans un univers de wagons attendant le départ,
le départ de choses encore vivantes ou existantes ou encore en mémoire,
la mort est signée mais tout cela attend en gare.

Alors je suis à Imouzer, sous le grand Kandar,
cette montagne qui me cache la vérité
et donc la défaite – alors que comme vous j’ai tout raté.
Etonnante aventure que de ne pas être vaincu.

Je sors dans la rue
Walid me salue
il touche son coeur avec la main,
j’achète des nèfles,
là-bas, pour discuter, il y a trois sages,
pas de gare à Imouzer,
un des trois ressemble à Jean Gouyé
qui, quant à lui … a pris le train.

Ce doit être un rêve,
ailleurs ce serait une réponse.

Trois sages à Chaouen

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