Lorsqu’on aime l’avenir,
lorsqu’on aime le principe même de l’avenir,
comment ne pas aimer l’éternité qui nous est interdite ?
La science guide notre volonté de comprendre le monde
pour nous en servir.
L’art est l’indice du passage de l’homme dans le monde,
le résumé de la véritable expérience émotionnelle qu’il en a,
suivi de toutes les pensées provoquées par ces émotions.
C’est par lui que l’homme vit le plus réellement sur terre,
qu’il décrit ce qu’il est, dans l’éternité.
Et en ces temps de pessimisme concernant la survie de l’espèce,
si nous devions trouver une seule raison d’exister,
quelle autre justification pourrions-nous mettre en avant
que l’importance de cette trace ?