Ah, le Kandar !
Etonnant d’aimer ce que personne n’aime.
Ailleurs on ne sait pas qu’il existe
et ici il n’apporte que la grêle.
Je suis préparé à partir un jour
car je connais l’avenir
sans connaître le détail qui me fera partir un jour.
Je connais mon avenir lorsqu’un à Imouzer
me demandera si je me souviendrai d’eux.
Je connais mon avenir dans cet aérogare porte de l’occident,
architecture évidemment étonnante,
comme il existera dans un futur des portes pour l’univers inhumain.
Je connais ma réponse
et elle concernera chaque atome de ce monde oublié :
« Je me souviendrai de vous comme d’un bras perdu ».