La vie, la mort.
Les couleurs, les odeurs, les bruits, tout est subtil quand on voyage,
tout peut étonner et tout est un peu différent.
Prendre son temps, oui, apprendre à voyager, à limiter sa vitesse,
ou alors, déçu et gagné par l’ennui, oublier de regarder le monde,
courir ou rester assis.
Ici, sur le Kandar, où je marche tous les jours, il n’y a âme qui vive,
la subtilité se transforme étonnamment en violence,
les failles, les orages, l’évidence de la solitude,
et plus j’y retourne, plus c’est violent.
Représente t-il notre vrai passé ? Celui de notre ignorance ?
Certainement un jour, comme un corp étranger, il me rejettera.