Toute analogie est fausse. Pour préciser, on peut dire que les analogies ne sont pas intéressantes pour décrire la vérité.
Elles ne servent qu’à éclairer des sujets qui, sans elles, resteraient dans l’ombre.
En voici une trouvée dans le beau livre de TASSONE sur Michelangelo ANTONIONI :
« Il n’est pas difficile de conduire dans le brouillard » trouve t-on dans le synopsis du film « Identificazione di una donna ».
« Il suffit de ne pas perdre de vue la ligne blanche au milieu de la route.
Même dans la relation entre un homme et une femme, il y a une ligne blanche qui à un certain moment se partage en deux; ces deux lignes sont pendant un certain temps parallèles, puis elles convergent, pour diverger tout de suite après, jusqu’à ce qu’elles disparaissent.
Le brouillard demeure … »